Nous n’avons pas forcément conscience que l’air peut être dangereux. L’air à son état d’origine, encore appelé « air atmosphérique », voit ses caractéristiques changer dès l’instant où il est converti en air comprimé. L’air comprimé à une pression supérieur à l’air atmosphérique ce qui implique plusieurs risques potentiels s’il n’est pas utilisé correctement.
En règle générale, il existe 3 risques associés au soufflage avec de l’air comprimé. Le premier est l’aéroembolisme provoqué par de l’air comprimé introduit dans le système sanguin. Cela peut arriver si l’opérateur se souffle avec de l’air comprimé pour se nettoyer. Si la pression est trop importante ou si l’air comprimé est propulsé directement sur le corps, ce dernier peut entrer sous la peau (ce phénomène est appelé « emphysème sous-cutané ») ou dans le système sanguin. Les conséquences sont graves : l’aéroembolisme peut provoquer un arrêt cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. L’air comprimé est utilisé dans l’industrie pour des opérations de nettoyage. Il peut arriver que des opérateurs l’utilisent pour nettoyer leurs vêtements, bien que cela soit interdit dans beaucoup de sociétés. OSHA, l’autorité de santé et sécurité au travail des USA, établit des règles strictes sur ce sujet. D’après OSHA, seules les soufflettes de sécurité peuvent être utilisées pour l’industrie. Si cette règle n’est pas respectée, la société risque des pénalités et des amendes.
Avec ces éléments en main, il est plus aisé de comprendre les risques liés au soufflage par air comprimé. Néanmoins, il est important d’être sensibilisé aux risques encourus afin de mettre en place les mesures de préventions nécessaires pour les éviter.